Congo-Brazza : Oui aux actions concrètes

Par J. BATINA - Président de Club Génération

Maquette du futur aeroport de Brazzaville -
  Nouvel aeroport de Pointe-Noire  - Barrage d'Imboulou









Inauguration d'innombrables routes nationales et transnationales dont la mythique Brazza-Pointe-Noire!

















Au sortir des indépendances, la vie politique congolaise se caractérisait par la présence de plusieurs partis politiques dirigés par des figures illustres à l’image des Opangault, Titchélé, Tchicaya.


Le jeu politique semblait alors assez ouvert, les différents partis de l’époque étant tous habilités à se
présenter aux différentes élections.


Cette situation a atteint son apogée avec la première guerre civile qu’a connu le Congo en 1960, qui a opposé les Congolais du Sud à ceux du Nord, et infligé à la population martyre, massacres collectifs, viols et mutilations.

L’échec de cette première expérience de multipartisme au Congo-Brazzaville a ouvert la voie aux partis uniques et au bégaiement de notre histoire à travers les expériences agitées de la JMNR et aux tâtonnements du PCT.

Mais l’histoire des peuples de l’Egypte des pharaons à la Grèce antique et des pays occidentaux aux nouveaux pays industrialisés d’Asie du Sud-Est, nous apprend que la construction d’une nation est une œuvre de longue haleine marquée par des périodes d’apprentissage et de transition.

Les Grecs précurseurs de l’idéal démocratique ont posé à travers des philosophes comme Platon et autres Socrate le postulat de l’existence de cycles dans la vie des nations " Aristocratie, Timarchie, Oligarchie, Démocratie, Tyrannie).


Plus près de nous, la construction de la république française ne s’est faite qu’à la suite du cycle, Monarchie, Révolution " guillotinière " de Danton et Robespierre, et Dictature napoléonienne.

Elle semble également confirmer " la loi " qui veut que la plupart des nations passent par des cycles de transition plus ou moins longs, avant de parvenir à une démocratie apaisée ou une  " gouvernance éclairée" adaptée à la situation spécifique de chaque nation, et garante de la paix civile et du développement économique.

Pour être efficace et orienter l’ensemble de la nation dans la bonne direction, cette gouvernance éclairée doit être assumée par un chef expérimenté et éclairé dont l’autorité, la sagesse et la clairvoyance doivent être reconnues de tous.


Le président actuel incarne ces qualités pour le Congo, et peut garantir une transition en douceur vers une démocratie apaisée.

Les expériences malheureuses du Directoire pendant la révolution française, de la présidence tournante au Bénin après les indépendances des années 60, sont là pour nous éclairer sur les risques d’un bicéphalisme ou d’une absence d’autorité reconnue et affirmée au sommet de l’État.
 

L’expérience traumatisante des trois guerres civiles qu’a connu le Congo-Brazzaville  en 1993,1997 et 1998-1999, qui avaient fait du Congo un pays comparable au Libéria ou à la Somalie, avec l’apparition des milices privées, l’instabilité des institutions, et l’insécurité dans tout le pays, l’a entraîné au bord de l’abîme et du suicide collectif.

Ce cauchemar que nous condamnons tous et à propos duquel nous disons "plus jamais ça ", a eu pour origine, l’affaiblissement de l’autorité de l’état engendrée par une mauvaise application de la constitution de 1992.

 

En outre, cette constitution, censée marquer une nouvelle ère démocratique au Congo, avait pêché sur deux points fondamentaux :

1. L’adoption d’un régime semi-présidentiel, qui s’est avéré inadapté à nos réalités et qui a entraîné l‘affaiblissement de l’autorité de l’État, et le blocage des institutions gangrenées par les menaces de motions de censure par l’opposition et de dissolution de l’assemblée nationale par le pouvoir, puis par l’apparition des milices privées et des chefs de guerre. 

2. L’absence de verrous permettant d’empêcher la création des partis politiques à base ethnique dont la conséquence directe a été l’exclusion et la marginalisation des ethnies ou des régions apparentées aux partis politiques ayant perdu le pouvoir.

 

Pour éviter à notre pays de retomber dans ces errements du passé, il nous fallait restaurer l’autorité de l’État, à travers une constitution adaptée à nos mœurs, qui  devait permettre au peuple d’élire un chef, ayant la compétence, l’expérience, la hauteur et la vision nécessaires pour garantir au pays la paix civile et la justice pour tous, et sortir le Congo du sous-développement.




L'election du Président Sassou Nguesso en 2002 et sa réelection en 2009 ont permis d'atteindre cet objectif.

En Homme d'action le Président Sassou a ramené la paix et la sécurité,  rassemblé les congolais toutes etnies confondues autour de son action, et lancé les grands travaux d'insfrastructures.


L'action du Président Sassou  s'est également traduite par la restauration des équlibres macroéconomiques qui ont permis au Congo de redevenir un pays à revenu intermédiaire avec un produit intérieur brut (PIB) à parité de pouvoir d'achat de près de 4.000 US dollar en 2009 (+5%/2008) comparable à celui du Maroc (4.700 USD), et environ deux fois supérieur à ceux du Cameroun (2.300 USD) ou de la Côte d'Ivoire (1.700 USD).

 

 

Il nous faut à présent soutenir l'action du Président Sassou, afin de lui permettre de poursuivre ses efforts en vue de doter le Congo d'infrastructures  modernes et d'un tissu industriel diversifié qui permettront au Congo de tirer partie de sa position géostratégique  de porte d'entrée du bassin du Congo et de devenir véritablement la locomotive de l'Afrique Centrale. 
  

Brazza la verte
Ponton la belle








 



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